lundi 22 octobre 2018

Week-end caddie: 3 caddies plein à craquer


Un grand merci à Pascale Rose et Frédéric Garolfo pour avoir tenu le stand et d'avoir largement participer eu succès de ce week-end caddie au Casino Gambetta à Nice







dimanche 14 octobre 2018

Week-end caddie pour les animaux

Pour la 5 ème année, notre association organise sa collecte de nourriture pour les animaux de refuge ou pour les démunis.
Elle se déroulera au Supermarché Casino au 45 Bd Gambetta à Nice.
Les 20 et 21 octobre de 9h à 19h le samedi et de 9h à 12h le dimanche.



samedi 13 octobre 2018

Chatons noirs à placer sur Nice

Sous contrat G.A.L.A 3 chatons de 2 mois à placer en urgence.
2 mâles et 1 femelle.
Me contacter au 04 93 44 23 71 ou 06 63 64 62 45.
Merci de leur offrir le meilleur !

Le président de G.A.L.A
Cédric PAQUET










vendredi 31 août 2018

ABANDON 2018... STOP pour 2019 !

photo DR





Chaque année et principalement durant la période estivale, nous assistons à des abandons d'animaux. Cet été, nous avons battu un triste record. Les refuges de France ont dépassé leur capacité d'accueil. C'est un vrai casse tête pour les refuges de trouver des places pour nos compagnons à quatre pattes. 
Il faut dénoncer le comportement irresponsable des propriétaires d'animaux qui profitent de cette période « pour ne pas avoir à les placer en leur absence ». Aujourd'hui, l'abandon peut être puni par deux ans de prison et 30 000 euros d'amende, comme les actes de maltraitance. Malheureusement, dans la plupart des cas, ces peines ne sont pas appliquées. 

Des solutions existes 

De la simple promenade à l’échange de garde d’animaux entre particuliers, en passant par la pension, la famille d’accueil ou la garde à domicile, il existe de nombreuses solutions adaptées à toutes les situations. 
Découvrez les différents choix qui existent pour faire garder son animal. 

Pension pour animaux
Faire garder son animal dans un chenil ou une pension pour chien ou pour chat est une solution à envisager lorsque l’on doit partir pour plusieurs jours sans pouvoir emmener son compagnon à 4 pattes avec  soi.
Comment ça marche ?
Hébergement, alimentation, soins quotidiens : votre animal recevra tout ce qui est nécessaire à son bien-être durant votre absence. Il séjournera dans un lieu spécialement conçu pour accueillir des animaux, doté d’équipements spécifiques et gérés par des personnes agrées.
Quelques conseils
Ne pas choisir au hasard n’importe quelle pension ou chenil. Prenez donc le temps d'en visiter plusieurs et de découvrir tout ce qu’ils proposent. Renseignez-vous bien sur les conditions de garde, l’endroit où dormira votre animal, les promenades et activités dont il bénéficiera. 
Ce type d’établissement doit obligatoirement employer une personne disposant d’un certificat de capacité « animaux domestiques » décerné par les services de l’Etat (loi 99-5 du 06 janvier 1999) lorsqu’il accueille plus de 10 animaux.
Ces pensions doivent répondre à de nombreuses règles visant à assurer le bien-être des animaux (taille minimale des box, espace de liberté de 5 m² par animal...).


Famille d'accueil pour animaux
Si vous souhaitez confier votre chien ou votre chat à des personnes aimant s’occuper d’animaux, sachez qu’il existe des familles d’accueil.
Comment ça marche ?
Pour un prix qui variera en fonction des services demandés, votre compagnon à 4 pattes sera accueilli dans un foyer où il sera choyé pendant votre absence.
Quelques conseils
Il est important de ne pas choisir au hasard une famille d'accueil. Prenez bien temps de faire connaissance avec la famille d’accueil, et de visiter en compagnie de votre chien ou votre chat l’environnement qui sera le sien pendant vos vacances. N'hésitez pas à aller sur internet pour découvrir des personnes sérieuses et passionnées par les animaux et associations qui proposent de mettre en relation les propriétaires d'animaux et les familles d'accueil.
Bon à savoir
Généralement, la nourriture du chien ou du chat devra être fournie à la famille d’accueil qui le gardera. N'oubliez pas d'apporter son panier et ses jouets.
Réglementation
La famille d’accueil doit détenir un certificat de capacité animalier et de l'autorisation de la DSV, mais aussi d’une assurance responsabilité civile animaux.


Faire garder à domicile son animal
Pour les propriétaires de chiens ou de chats qui ne veulent pas imposer à leur animal un changement d’environnement, la garde à domicile est une solution.
Comment ça marche ?
Votre chien ou votre chat reste à la maison, et c’est la personne chargée de s’en occuper qui vient chez vous.  L’idéal est de confier cette garde à une personne que l’animal connaît déjà.
Quelques conseils
Le garde à domicile résidera à votre domicile. Il est donc primordial d’avoir en lui une totale confiance. Il nourrira votre animal, le promènera régulièrement s’il s’agit d’un chien, s’assurera de son bien-être, de sa bonne santé, et le conduira chez le vétérinaire en cas de problème.
Bon à savoir
Ce type de garde permet à des étudiants ou des personnes retraitées de gagner un peu d’argent tout en passant du temps avec des animaux. Certains proposent même ce service gratuitement.
Réglementation
Toute personne proposant de garder et s’occuper d’animaux  à titre commercial doit déclarer son activité et obtenir une autorisation de la Direction des Services Vétérinaires (DSV) ou (DDSV) ainsi  que détenir un certificat de capacité « animaux domestiques » décerné par les services de l’Etat (loi 99-5 du 06 janvier 1999).
Elle doit en outre être assurée.


Echanger la garde de vos animaux
Comment ça marche ?
Il s'agit de trouver une personne ayant elle aussi un animal, et dont les vacances ne sont pas prévues au même moment que les vôtres. Vous lui laisserez alors votre chien ou votre chat pendant votre absence, et en échange, vous garderez son compagnon à  4 pattes lorsque ce sera à son tour de partir en vacances.
Quelques conseils
Instaurer une relation de confiance. Prenez le temps de discuter avec les personnes candidates à l’échange de garde d’animaux entre particuliers, afin de vous assurer qu’elles prendront bien soin de votre animal.
Préparer votre animal avant de le laisse.  Emmenez-le visiter l'endroit où il passera ses vacances, et laissez-lui le temps de l’explorer. Et lorsque vous le laisserez, n’oubliez pas ses croquettes, sa litière habituelle, et ses jouets.
Bon à savoir
Il existe plusieurs sites Internet dédiés à l’échange de garde d’animaux et permettant d’entrer en contact avec d’autres propriétaires de chiens et de chats.
Réglementation
Il s’agit d’un échange de services entre particuliers, et non d’une activité professionnelle. Il n’y a pas de réglementation spécifique. 


Visite à domicile
La visite à domicile est une solution parfaite en cas d’absence de courte durée. Il est possible de partir quelques jours en laissant son animal à la maison, mais pas sans surveillance !
Comment ça marche ?
La personne qui viendra chez vous ne restera pas toute la journée auprès de votre animal. Elle y passera seulement quelques heures, une ou deux fois par jour, en fonction des besoins de votre chien ou votre chat. Elle donnera à manger et à boire à votre compagnon, changera sa litière si c’est un chat, et selon la formule que vous choisirez, pourra aussi promener votre chien. Certains proposent d’ailleurs uniquement des promenades.
Quelques conseils
Prenez le temps de faire connaissance avec la personne qui viendra rendre visite à votre animal, afin d’instaurer une relation de confiance.N’hésitez pas à faire un test avant d’engager un dog-sitter ou un cat-sitter.
Bon à savoir
Cette solution convient d’avantage aux chats, plus indépendants et solitaires, qu’aux chiens qui demandent plus d’attention.
Réglementation
La personne doit détenir le certificat de capacité animalier et une assurance responsabilité civile animaux. Elle doit également être agrée et avoir obtenu une autorisation de la DSV (Direction des Services Vétérinaire). 

vendredi 12 janvier 2018

La Suisse dit stop à l’ébouillantage des homards: Et la France?

En Suisse, à partir du 1er mars, il sera interdit de cuisiner les homards en les plongeant dans un bouillon sans les avoir étourdis au préalable. La pratique, courante en France, peut-elle durer?
Homards: la France pourra-t-elle continuer à les ébouillanter vivants?© BFMTV.com Homards: la France pourra-t-elle continuer à les ébouillanter vivants?
La Suisse, nouveau paradis pour le homard? Non, les lacs helvètes ne vont pas être transformés en réserve géante pour ces crustacés consommés partout dans le monde. Mais à partir du 1er mars, chaque homard cuisiné dans ce pays devra l’être dans le respect de l’animal. C’est le sens d’une ordonnance parue mercredi, qui indique que "les décapodes marcheurs doivent désormais être étourdis avant la mise à mort. La pratique consistant à plonger les homards vivants dans de l’eau bouillante, courante dans la restauration, n’est plus autorisée".
En outre, selon l'ordonnance, les crustacés ne pourront plus être transportés sur de la glace ni sur de l'eau glacée et devront être maintenus dans leur "environnement naturel". "La Suisse montre qu’elle s’engage dans la bonne direction", se félicite Anissa Putois, porte-parole de PETA France, qui ne serait pas contre l'idée d'importer cette mesure en France. "C’est un animal intelligent, sensible, social. Ce que nous souhaiterions, c’est avant tout qu’il ne soit pas utilisé comme nourriture: les étourdir ou leur écraser le cerveau, c’est peut-être un degré de cruauté en moins, mais ça reste de la torture. Ceci dit c’est une première étape pour faire cesser leurs souffrances".

Les crustacés ressentent la douleur

En août dernier, PETA avait d’ailleurs lancé une campagne réclamant à Monoprix de ne plus vendre de homards en vie dans ses magasins. Dans une vidéo tournée par l’association, "la caméra zoome sur les yeux d’un homard", raconte Anissa Putois. "C’est très perturbant. On a presque l’impression d’être face à un mammifère. D’ailleurs, la science a montré que les homards pouvaient souffrir tout autant", reprend-elle.  En 2013, l’étude du chercheur Bob Elwood, biologiste à la Queen’s University de Belfast, suggérait en effet que les crustacés pouvaient ressentir la douleur, après des expériences sur le comportement de crabes recevant des décharges électriques.
"La douleur, c’est très mystérieux", nuance Pierre Noël, spécialiste des crustacés au Muséum national d’histoire naturelle à Paris. "Même chez l’homme, on n’a pas de thermomètre pour mesurer la douleur, c’est 'pifométrique'. On considère que quand il y a un système nerveux très développé, il y a de la douleur qui va avec. Et quand il est très peu voire pas du tout développé, il y a peu ou pas de douleur. Est-ce que le homard ressent quelque chose si on le plonge dans l’eau bouillante? Bien sûr. Est-ce que c’est une douleur qui est envoyée au cerveau? C’est beaucoup plus difficile à mesurer".

"On peut parler de stress"

Pour Pierre Noël, chez le homard ébouillanté, "on peut parler de stress". "Chez nous, ce stress se traduit par une réaction nerveuse, mais chez le homard il pourra se manifester autrement. Il y a eu des expériences de physiologie animale de faites. On mesure la puissance des signaux envoyés dans les ganglions, et on en déduit s’il y a douleur ou pas. Mais ça reste l’interprétation qu’on fait d’un signal électrique à partir d’électrodes. Pour moi c’est subjectif".
Il y aurait donc un peu d’anthropomorphisme dans ce frisson que vous ressentez au moment où le cuisinier plonge le homard dans le bouillon. Ce qu’a bien saisi Vivien Mathieu, cofondateur du restaurant Les Pinces, à Paris. "Nous on ne les ébouillante pas. On les coupe en deux avant de les mettre en cuisson sèche au four. Il y a deux ans, on avait discuté avec des influenceurs autour de la défense des animaux, qui nous avaient confirmé qu’être coupé en deux, c’était une mort ‘meilleure’ que d’être ébouillanté. La deuxième raison, c’est qu’en termes de goût on préfère la cuisine au four". Au téléphone de l’établissement, "on a souvent des associations qui nous appellent pour savoir comment on fait", assure Vivien Mathieu. "On m’a déjà demandé si je préférais mourir instantanément ou mourir lentement dans de l’eau très chaude. Mais c’est vrai, les grands chefs ont plus tendance à les ébouillanter qu’à les couper en deux".

"On ne m’a jamais demandé si je torturais les homards"

"On ne m’a jamais demandé si je torturais les homards", lui répond en s’amusant Arnaud Lallement. À la tête de L’Assiette Champenoise, il a décroché trois étoiles au Michelin en 2014. Il les doit en partie à son Homard bleu / Hommage à mon papa (95 euros). "Quand vous êtes jeune et que vous décidez de faire ce métier-là, que vous entrez faire des stages dans des grandes maisons qui ont deux ou trois étoiles, on vous apprend à cuire le homard comme ça, et c’est ce que je fais", tranche-t-il.

Jusqu’au jour où la loi française le lui interdira? "Ça peut nous arriver demain. Quand j’ai lu les articles sur la Suisse, je me suis demandé s’il ne fallait pas commencer à réfléchir à quelque chose de différent, en adaptant ma recette", avoue Arnaud Lallement. "Le plus catastrophique, ce serait si on nous interdisait de transporter des homards vivants. Si vous le tuez et que vous le transportez mort, arrivé dans votre assiette, le homard deviendra tout mou. Tant qu’on pourra l’avoir vivant jusqu’à l’entrée de nos cuisines, c’est royal". Pour les homards pas forcément, mais pour ceux qui les dégustent, c’est une certitude.

samedi 6 janvier 2018

Association G.A.L.A Média / Presse: Article sur le président de G.A.L.A par François B...

Association G.A.L.A Média / Presse: Article sur le président de G.A.L.A par François B...: Cédric Paquet  a eu 41 ans, le 27 septembre 2017. En 2016, il a fêté les 10 ans de son association G.A.L.A., ses 30 ans d’engagement pou...

Article sur le président de G.A.L.A par François BAGNAUD conseillé littéraire et ami de Brigitte BARDOT

Cédric Paquet a eu 41 ans, le 27 septembre 2017.
En 2016, il a fêté les 10 ans de son association G.A.L.A., ses 30 ans d’engagement pour les animaux et ses 20 ans d’amour avec son compagnon, qu’il a épousé en 2017.
Avant de découvrir l'interview qu'il m'a accordé pour mon Blog, laissons-le se présenter…

«  Il parait que je suis une vieille âme car je suis très attaché au passé et j'ai plus d'amis qui ont entre 75 et 90 ans que de personnes de mon âge. Mais je suis aussi très intéressé par l’avenir car je passe ma vie à montrer aux gens que certains comportements sont dangereux pour nous tous : notre planète est menacée et les animaux sont devenus les souffre-douleurs des êtres humains. Êtres humains qui sont censés être “sensibles à la pitié, bienfaisants, secourablesˮ, malheureusement je me suis rendu compte que beaucoup d'entre eux étaient de véritable monstres.
Et, petit à petit, de prise de conscience en action militante en matière de protection animale, j'ai décidé de créer, en octobre 2006, mon association G.A.L.A. (Groupe d'Action pour L'amour des Animaux). Une structure qui a pour but de soulager toutes les douleurs animales et venir en aide à leurs bienfaiteurs qui, parfois, confrontés à des situations de vie difficile, n'arrivent plus à s'occuper de leur animal de compagnie ; G.A.L.A. tente de les aider en prenant en charge leurs frais vétérinaires et aussi en leur offrant de la nourriture afin d'éviter des abandons. Une tâche difficile, un combat sans fin et un milieu terrifiant. Comme toutes les causes qui luttent contre l'horreur et la souffrance. Et cela fait 10 ans que je me bats avec mes petits moyens et une équipe formidable qui m'aide. 
Et puis une femme admirable est entrée dans ma vie, bien malgré elle... : Brigitte Bardot. » 

Brigitte Bardot, en 1991, en visite dans un refuge.


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1 - Quand as-tu entendu parler pour la première fois de Brigitte Bardot ?

En 1988, je regardais, à la télévision, presque par hasard, le film La Femme et le Pantin. Et à la vue de cette femme magnifique et sauvageonne, je suis tombé en admiration. Pas amoureux, car j'avais un autre penchant, et la première chose que je regarde chez une femme, c'est son homme ! (rires)   

B.B. dans « La Femme et le Pantin » (1959), le film qui a déclenché la passion de Cédric Paquet.


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2 - Depuis quand collectionnes-tu tout sur B.B. ?

Au départ, j'ai voulu savoir ce que devenait cette femme qui avait abandonné le cinéma en 1973, et là – coup de foudre total –, je découvre qu'elle s'occupe des animaux. Et en prenant connaissance de sa vie, en apprenant qu'à l'époque elle vivait seule et recluse dans sa Madrague, j'ai eu une telle peine que je n'avais qu'une seule idée en tête : la sauver de cette solitude et la protéger. À l’époque, je m'étais promis de ne rien collectionner sur elle, une forme de respect, et surtout pour moi ce n'était pas une star mais une femme solitaire, entourée de ses animaux, avec un passé incroyable et chaotique. Et alors, j'ai commencé à lui écrire énormément... : une lettre par jour pendant des mois !


3 - Mais finalement, tu as commencé une collection sur elle. De quels documents se compose cette collection ?

Avec le temps, j'ai trahi ma promesse... Oups ! Car collectionner des photos d'elle était le seul moyen de l'avoir un peu à côté de moi comme un membre de la famille qui vous manque. Sauf que B.B. c’est une immense star connue dans le monde entier. Et je me suis retrouvé avec des centaines de photos, des livres, des magazines, des cartes postales...


Le bureau de Cédric est consacré à B.B. !


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4 -  Quel est le document sur B.B. le plus important pour toi dans ta collection ?

En 1993, j'ai reçu une lettre avec une belle écriture ronde et bleue dans une enveloppe avec marqué dessus « La Madrague – Saint-Tropez ». Brigitte m'avait répondu sur une carte postale des « Voiles de Saint-Tropez », on aurait dit qu'elle l'avait achetée spécialement pour moi. Une carte adorable et un mot mignon comme tout. Et là, je me suis rendu compte qu'en plus d'être né à un jour d'intervalle (elle le 28 septembre et moi le 27 – pas de la même année, évidemment !) nous avions presque la même écriture. Une révélation : j'avais trouvé mon clone féminin. Et la même année, après lui avoir envoyé des cadeaux et de nombreuses lettres, elle m'a offert, pour mon anniversaire, un dessin qu’elle avait fait avec des crayons de couleurs, représentant un gros toutou. Une merveille inestimable ! C'est donc le document le plus important pour moi.


5 - Est-ce elle qui t’a influencé dans ton choix de t'engager pour les animaux ?

Non, nous avons en commun, depuis toujours, cette passion pour les animaux, et grâce à Brigitte et son avant-gardisme, et sa philosophie sur le sujet, elle m'a tracé une route dans la protection animale. J'ai une petite anecdote... Pour mon bac, j'ai présenté un exposé sur la souffrance animale inspiré des fameuses émissions S.O.S. de Brigitte. Les correcteurs ont été choqués car j’étais hors sujet... !


6 - L’as-tu déjà rencontrée ? Si oui, la première fois, c'était quand, comment, que vous êtes-vous dit ?

Mon Dieu... je me souviendrai toujours de ce jour-là, en décembre 1993. Noël et une journée d'adoption de chiens à la petite Fondation de Saint-Tropez où j'étais sans cesse fourré depuis son ouverture. Ami avec toutes les secrétaires qui se succédaient, j'ai su que Brigitte serait là pour l'occasion. Alors que j'étais dans le petit kiosque, occupé à ranger des trucs, Patricia qui gérait la boutique, me dit : « Sors vite, Brigitte arrive ! » Malheur, je prends les cadeaux que je lui avais amené et les dessins que j'avais fait de sa famille et de ses animaux. Et là je la vois en pull et jean moulant marron, grosses lunettes et chignon ; je n'avais pas peur, ni même le cœur qui s'emballait. Instant bizarre... Je m'avance vers elle comme si j'allais à la rencontre de ma tantine, confiant et tranquille, je me présente. Elle me dit qu'elle me connait (tu m'étonnes avec les tonnes de lettres et de cadeaux que je lui avais envoyés), on s'embrasse, je lui tends un petit dauphin et un bouquet de fleurs séchées, elle me remercie chaleureusement comme si je lui avait offert un diamant. Happée par des badauds qui viennent à sa rencontre, elle me laisse et va jouer à être « B.B. ». Et puis elle va vers les chiens proposés à l'adoption, pose des questions sur eux à Patricia. Nous échangeons encore quelques mots car j'étais bénévole pour la journée. J'en profite pour lui montrer mes dessins, elle reconnait ses chats, ses chiens, son fils (qu'elle ne trouve pas très ressemblant), et Bernard (son nouveau mari) qu'elle appelle pour lui montrer mon dessin. Il m'a remercié gentiment pour ce dessin et le petit message qui disait : « À l'homme qui a redonné le sourire à la plus belle femme du monde ». Et Brigitte est repartie dans sa petite voiture sans prétention, et moi je lui ai dit « au revoir » avec un bisou de loin qu'elle m'a rendu. Je me souviens aussi qu'elle s'est arrêtée devant le bureau de tabac du coin et son mari est allé acheter un paquet de clope. 

Nouvelle rencontre avec Brigitte au début des années 2000.


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Une autre anecdote. Un jour, je vais chez mon libraire pour voir s’il n’y a pas un article sur Brigitte. Et là, sur la couverture du magazine Voici, je vois en médaillon une photo d'elle avec le titre : « Brigitte ruinée ». Et en regardant la photo, je m'aperçois que Brigitte tient dans sa main un petit dauphin bleu et un bouquet de fleurs. Je feuillette la revue et je me rends compte que je suis sur la photo, de dos, devant la petite Fondation et B.B. à mes côtés. Et alors là, je suis surpris, car nous étions cernés par les paparazzis. Je suis heureux, non pas de me voir dans le journal car on ne me reconnaît pas, mais surtout d’avoir un souvenir de cette journée inoubliable. Je n’avais pas osé demander une photo avec Brigitte, ne voulant pas l’ennuyer avec ça. Et bien, merci Voici !

Comme la presse annonçait parfois la venue de Brigitte dans des refuges pour lancer des S.O.S., c'était pour moi une occasion de la revoir, et la dernière fois ce fut à Saint-Laurent-du-Var en 2002 où, durant tout un après-midi, Brigitte est venue dédicacer les 2 tomes de ses Mémoires et participer à la journée d'adoption pour les animaux. Ce fut aussi une très belle journée pour moi. En tout, dans ma vie, j’ai rencontré Brigitte cinq fois.

6 août 2002 à Saint-Laurent-du-Var : Brigitte est entouré de ses amis Frank Guillou, François Bagnaud et Gérard Montel (aujourd'hui disparu).


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7 - Lui écris-tu encore aussi souvent ? Est-ce qu’elle te répond ?

Ah ça, pour lui écrire je lui écris, et elle me répond assez régulièrement. Donc, en 25 ans, je te laisse imaginer le nombre de lettres et de petites cartes que j’ai reçues de ma Bri. À une époque, nous nous téléphonions aussi souvent. Puis elle a changé de numéro et ce fut terminé. Et dernièrement, après avoir reçu un courrier et un article de journal sur mon combat, elle m’a appelé et a laissé sur mon répondeur un message adorable de félicitations et de fierté à mon égard, car Brigitte me considère comme son fils spirituel dans la protection animale.

Exemples de cartes de B.B. reçues par Cédric...

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8 - Quel est ton film préféré de Brigitte Bardot ?

Et Dieu… créa la femme, car elle y incarne à jamais la beauté et la liberté.


9 - Quelle est la chanson qu'elle interprète que tu préfères ? 

Ay que viva la sangria !


10 - Quelle est l’époque de la vie de B.B. que tu aimes le plus ?

Absolument toutes les périodes de sa vie, car c’est l’expérience et les épreuves, les joies et les tristesses qui lui ont permis d’être la femme qu’elle est aujourd’hui.


11 - Quelle est ta photo préférée de B.B. ?

Toutes celles où elle rit.


12 - Est-elle informée des actions concrètes de ton association G.A.L.A. ?

Oui, Brigitte est au courant de toutes mes actions et me soutient énormément. Elle  a  même préfacé un livre que j’avais écrit, il y a une dizaine d’années, sur la souffrance animale. Et elle vient de m’accorder, en novembre 2017, une interview pour le magazine de mon association. Elle m'encourage aussi en m’écrivant de temps en temps… Un amour !



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13 - As-tu déjà collaboré avec la Fondation Bardot sur un dossier « animaux » ?

Oui, à l’époque avec Liliane Sujansky (la première directrice, de 1989 à 1993) contre les cirques. Mais depuis son départ, les rapports avec la F.B.B. se sont détériorés justement à cause de mon livre et d’autres problèmes, mais je n’en dirais pas plus... Brigitte n’est pas au courant de toutes ces histoires.



14 - Financièrement, comment se porte ton association ?

Avec de nombreuses difficultés. Mais sinon elle vit de dons des particuliers qui me soutiennent, d’aides du Conseil Général de temps en temps, et surtout du système D.


Cédric s'amuse, parfois, à prendre des poses comme... B.B. !


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15 - Si tu pouvais passer un moment en tête-à-tête avec B.B., que lui dirais-tu d’important ?

Je ne sais pas… Certainement des anecdotes, des trucs rigolos sur ma vie, sur nos combats communs, mais surtout je laisserais faire l’alchimie entre deux êtres qui s’apprécient depuis tant et tant d’années.


16 - N’as-tu jamais eu envie d’écrire un livre sur B.B. ? Un témoignage sur votre relation amicale ?

Non, je n’y ai jamais pensé car c’est mon jardin secret. Et je ne souhaite pas tout dire… Mais ça pourrait être sympa. Alors j’attendrai de la revoir une dernière fois pour commencer ce livre !

Cédric à Saint-Tropez, en 2014, lors d'une exposition en hommage à Brigitte Bardot.


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Si vous souhaitez en savoir plus sur l'association G.A.L.A. et soutenir Cédric Paquet dans son combat pour les animaux, je vous invite à vous rendre sur le site officiel de son association (lien ci-dessous) :